La femme avait sur elle deux tickets différents : le ticket valide qu’elle n’avait pas utilisé au départ et un ticket périmé depuis deux ans. Ces derniers jours, une affaire a bouleversé les habitants et l’Italie. Elle s’est déroulée à Florence, où une femme de 87 ans est montée dans un bus et a validé un ticket qui n’était plus valable : au lieu du prix actuel du trajet (1,70 euro), celui de la femme, périmé depuis deux ans, coûtait 1,50 euro. Une différence minime, et une validation tardive selon la compagnie, qui lui a coûté une amende de 40 euros et, à la compagnie, les critiques des habitants.
Ticket non composté à temps : l’absurdité administrative qui coûte 40€ à une nonagénaire
Face à la polémique suscitée, le président de la compagnie Autolinee Toscane, Gianni Bechelli, a pris la parole pour expliquer ce qui s’était passé. « Nos contrôleurs sont des fonctionnaires, ils doivent faire respecter les règles, car chaque voyageur qui monte sans billet ou ne le valide pas nuit aux transports publics et à tous nos clients qui paient et valident régulièrement leurs billets ».
Il assure toutefois que ce n’est pas la raison de l’amende. Celle-ci a été infligée parce que le billet n’a pas été validé dès la montée dans le bus. Selon sa version, rapportée par La Nazione, il l’a fait trois arrêts plus tard, une fois que les contrôleurs ont commencé les contrôles. Une version qui contredit celle de la fille de la vieille dame, qui affirme que « le ticket a été composté et indique la date et l’heure correctes. Maman a payé immédiatement à bord ». Une erreur qui s’ajoute à d’autres, car le rapport de sanction indique un nom et une date de naissance erronés.
Mme Bechelli soutient qu’outre la femme, trois autres personnes parmi les 25 qui se trouvaient dans le bus ont été verbalisées. Dans le cas de la femme âgée, elle insiste sur le fait qu’« elle avait sur elle un ticket valable, mais non composté, d’une valeur de 1,70 €. L’important est de monter et de composter immédiatement ou d’avoir déjà activé le ticket, s’il est numérique, pour éviter une amende ».
Selon le rapport de la société, les contrôleurs auraient informé la femme que si elle composait le nouveau ticket (ce qu’elle a finalement fait), elle bénéficierait d’une réduction de l’amende, qui passerait de 43 euros à 40 euros. Le rapport reconnaît les erreurs signalées par la fille de la femme âgée. Quant à son identité, c’est la femme elle-même qui l’a fournie, ce qui explique qu’ils ne l’aient pas bien comprise. Quant à la date de naissance, cela est attribué à une erreur de saisie dans l’agenda électronique.
